Savoir identifier ses compétences pour son CV
Découvrez comment bien identifier ses compétences pour son CV


Publié par :
Marie Gendron



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Emploi : l’importance de savoir identifier ses compétences
Bien connaître ses différentes compétences est un élément important de toute recherche
d'emploi. C’est un passage obligé pour les intégrer intelligemment dans son CV, étoffer
sa lettre de motivation ou les développer lors de l’entretien d’embauche. Alors, plutôt
qu’attendre le dernier moment, il vaut mieux les lister en amont. Dans cet article, nous
allons vous apprendre comment effectuer un bilan de ses compétences en dépassant les
seules aptitudes professionnelles pour faciliter votre recrutement.
Trouver un travail est un chemin semé d’embûches. L’un de principaux soucis est de se
distinguer des autres candidats postulant pour un même emploi. La solution est avant
tout de bien se vendre, c’est-à-dire de valoriser les qualités personnelles qui vous
distingueront devant le recruteur. La principale erreur consiste à se contenter de
lister ses expériences professionnelles, sa formation en rapport avec l’annonce et
rester un peu banal.
Or vous avez certainement des qualités et savoirs qui peuvent vous distinguer auprès de
l’employeur. Voyons comment les identifier pour faire la différence lors du recrutement.
Les différentes compétences
C’est le moment de faire la liste de toutes vos connaissances, expériences
professionnelles ou personnelles, apprentissages, formations... mais aussi de vos
qualités humaines. Pour cela, il faut d’abord connaître les différents champs de
compétences existants.
Les anglophones distinguent deux ensembles bien séparés : les hard skills et les soft
skills.
En France, les institutions, Pôle Emploi notamment, préfèrent évoquer trois « savoirs »
: savoirs et savoir-faire qui équivalent aux hard-skills,
savoir-être pour les soft
skills.
Savoir : les connaissances acquises.
Connaissances théoriques, elles peuvent découler d’une formation, de vos études, de vos expériences professionnelles. Ce sont les aptitudes les plus faciles à identifier, souvent elles sont directement mentionnées dans l’intitulé des offres d’emploi. Il est tout de même important de bien les analyser : une ancienne formation peut vous donner un avantage pour un nouveau travail, une expérience dans le milieu associatif peut vous avoir appris la comptabilité, etc. Lors d’un recrutement, tous les « petit plus » peuvent faire pencher la balance. Si vous savez que l’entreprise a le projet de se développer en Espagne, mettez en valeur non seulement votre formation scolaire mais aussi vos séjours réguliers dans ce pays.
Savoir : les connaissances acquises.
Connaissances théoriques, elles peuvent découler d’une formation, de vos études, de vos expériences professionnelles. Ce sont les aptitudes les plus faciles à identifier, souvent elles sont directement mentionnées dans l’intitulé des offres d’emploi. Il est tout de même important de bien les analyser : une ancienne formation peut vous donner un avantage pour un nouveau travail, une expérience dans le milieu associatif peut vous avoir appris la comptabilité, etc. Lors d’un recrutement, tous les « petit plus » peuvent faire pencher la balance. Si vous savez que l’entreprise a le projet de se développer en Espagne, mettez en valeur non seulement votre formation scolaire mais aussi vos séjours réguliers dans ce pays.
Savoir-faire : les compétences professionnelles
Là aussi, ces compétences font partie de l’annonce. Le savoir-faire englobe toutes vos
connaissances pratiques et opérationnelles : outils, logiciels, langues, méthodes, etc.
Suivant les métiers, elles sont assez faciles à identifier, nous sommes au cœur des hard
skills. Une des astuces pour les identifier est de répondre simplement à la question :
que sais-je faire pour réaliser les tâches demandées par mon métier ?
Néanmoins, ne vous contentez pas des connaissances « de base ».
En effet, une compétence acquise sur un poste peut être un avantage pour un autre emploi
qui n’a, a priori, rien à voir. C’est très important, notamment dans le cas d’une
reconversion professionnelle. Un vendeur a appris gérer un stock, ce qui peut être
nécessaire pour un emploi d’aide cuisinier. C’est une compétence transversale très
intéressante.
Donc, soyez complet. Souvent, lors d’un entretien, le recruteur aime élargir le champ de
compétences et vous demander ce qui vous distingue des autres candidats. Il vous faudra
alors non seulement connaître vos savoir-faire sur le bout des doigts, mais aussi les
illustrer par un ou plusieurs exemples.
Ne vous contentez pas de faire une liste : enrichissez-là avec des expériences en lien
avec chaque compétence.
Savoir-être : les compétences comportementales
C’est certainement la chose la moins facile lors de l’identification de ses points
forts. Les soft skills (ou le savoir-être) est plus délicat à définir. Le monde
professionnel n’est pas seulement technique, il implique aussi des qualités
relationnelles et humaines.
Durant longtemps, en France, les soft skills étaient peu ou pas recherchées lors d’un
recrutement par rapport au monde anglo-saxon. Elles étaient souvent cantonnées à
l’entretien d’embauche.
Dorénavant, vous pouvez les valoriser sur votre CV ou votre
lettre de motivation. Vous démontrerez non seulement que vous avez les aptitudes
techniques, mais aussi que votre personnalité va amener le « petit plus » qui vous
démarquera des autres candidats ou collera aux valeurs de l’entreprise.
Voici quelques exemples pour vous aider :
Attention : le but n’est pas de vous faire « mousser » mais de montrer une certaine
intelligence comportementale qui apportera quelque chose à l’entreprise ou à votre
future équipe. Là aussi, vous devez citer des exemples en face de chaque qualité
personnelle.
Pour certains métiers, les ressources humaines se focaliseront sur les soft skills.
L’expérience humaine fera la différence sur un poste où tout le monde possède le même
diplôme. La capacité à gérer un groupe en situation de stress, à faire le lien entre
employés et employeurs, à être un responsable d’équipe bienveillant sont autant
d’exemples de soft skills que vous avez appris soit sur le tas soit en formation ou lors
d’un interim. Ne pas mentionner de telles compétences est une faute grave lors de la
recherche d’emploi.
Il peut s’avérer difficile d’effectuer ce diagnostic sur le plan personnel, mais vous
pouvez vous faire aider en consultant vos anciens collègues ou employeurs, vos amis et
parents ou des relations dans la vie associative.
Faisons le bilan de cet exercice particulier. Vous avez trois listes
bien définies avec
des exemples pour chaque compétence. Même si vous avez une ou des offres d’emploi en
tête, vous avez balayé l’ensemble de vos qualités. Il faut maintenant les trier et
savoir les présenter sur le CV, dans la lettre de motivation et lors de l’entretien
d’embauche. Cependant, une fois cette liste aboutie, elle vous servira dans toute votre
carrière, et pas seulement pour répondre à des offres d’emploi, pour votre évolution
dans un poste, demander une augmentation, etc.
Compétences : les trier et les mettre en valeur
Relisez bien l’annonce ou les différentes offres, faites des recherches sur
l’entreprise, ses valeurs, ses projets, etc. Et ne négligez pas de faire une veille
technique sur le secteur d’activité, cela vous permettra de ne pas vous disperser et de
cibler les bonnes capacités à valoriser.
Le recrutement se découpe en trois phases et chacune d’elles doit vous permettre de
mettre en valeurs vos savoirs spécifiques.
Dans son CV
Pour certaines aptitudes, la question ne se pose pas : un CV comprend généralement trois
rubriques : expériences professionnelles, formations, compétences.
Les hard skills trouveront leur place logiquement.
Pourtant, la partie « compétences » est lue en premier par l’ensemble des recruteurs,
ils n’ont que peu de temps pour faire le tri entre beaucoup de candidatures, cette
rubrique doit être soignée.
Ne listez pas vos postes mais plutôt les aptitudes par domaines ! Compétences
linguistiques, techniques, etc. Elles doivent être bien sûr hiérarchisées par rapport
aux attentes des recruteurs et être précises. On le répète : évitez à tout prix les
généralités et préférez les termes techniques et professionnels utilisés dans le secteur
d’activité.
Cela vous permet aussi d’introduire les soft skills directement dans le descriptif des
expériences passées, au lieu de rester dans le vague ou la description basique du poste.
En effet, les savoir-être sont les plus difficiles à énumérer dans le CV. Vous pouvez
aussi contourner la difficulté en introduisant une accroche sous le titre (voir notre
article dédié).
Un exemple :
Community Manager
Compétences : Communication digitale - reporting - marketing
Soft skills : polyvalent – réactif - résolution de conflit
Dans la lettre de motivation
C’est aussi un endroit stratégique pour développer les deux ou trois compétences qui
feront la différence. Là aussi, n’en faites pas trop, inutile de développer une longue
liste, choisissez un petit nombre d’aptitudes qui vous distingueront. Et ciblez surtout
les exemples qui vont non seulement dans le sens de l’entreprise mais aussi vous
permettent d’introduire vos savoir-être.
Lors de l’entretien d’embauche
L’entretien est souvent pour les demandeurs d’emploi un moment difficile à envisager.
Or, si vous avez bien travaillé en amont sur vos compétences, vous aurez une base solide
sur laquelle vous appuyer.
C’est LE moment où vous allez pouvoir développer toutes vos compétences et montrer que
vous avez tout pour l’emploi demandé.
Que ce soit pour les hard ou soft skills, il vous faut bien sûr ne pas oublier de les
valoriser avec des expériences spécifiques.
Il est inutile de dire : « je suis très fort en comptabilité », cette phrase est bateau,
n’amène rien au recruteur. Expliquer que lors de votre stage de formation chez un
expert-comptable vous avez remplacé au pied levé un collègue en arrêt maladie est bien
plus efficace. Dans une même phrase, vous mariez hard et soft skills : vous avez les
connaissances pratiques pour remplacer un professionnel, une capacité d’adaptation
certaine et le sens des responsabilités.
Pour finir, il est vrai que cet exercice n’est pas facile mais vous pouvez aisément trouver une formation sur le bilan de compétences lors de laquelle un consultant aguerri vous aiguillera. Il serait dommage de passer à côté d’une telle aide qui allégera le dur chemin vers votre futur travail.
Afin d'approfondir vos compétences, allez voir notre article sur les compétences professionnelles.


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